| mise en contexte

Nous sommes le lundi 19 Octobre 2015, il est 00h03 au moment où je vous écris ces quelques lignes. D’ici quelques heures, je m'apprête à vivre officiellement ma première journée de stage pour une durée de onze semaines ! Stressé..? À vrai dire, pas vraiment. Au contraire, impatient et pour cause : j’attends cette expérience depuis des mois ! Alors avant toutes choses (et histoire de vous mettre dans l'ambiance), un petit retour vers le futur s’impose. À vos marques, prêt ? Partez !

• - l'objectif : le stage de mes rêves

  Comme mentionné précédemment, je suis actuellement en troisième année de formation en Design Web et Multimédia à l’HEAJ de Namur, en Belgique. Cette dernière année est axée sur l’acquisition d’une expérience professionnelle en stage d’une durée de onze semaines, et culmine par la conception et la réalisation d’un Travail de Fin d’Etude qu’il faudra défendre devant un jury de professionnel.

  Dans un premier temps, pour espérer pouvoir intégrer une quelconque agence le temps d’un stage, il me faut un portfolio. Mieux que ça, il me faut arriver à développer une présence active en ligne qui assurera mon existence et ma place dans le monde du web.

  Pour ce faire, il aura été important de me poser les bonnes questions :

  • « Qui suis-je ? La recherche de mon/mes identités : comment me vois-je ?»
  • «Que fais-je ? Quelles sont mes compétences ? Comment je travaille ?»
  • «Qu’est-ce que je cherche ? Vers quoi je me dirige, mes espérances futures ?»

  En effet, Il n’est pas chose si facile que de réfléchir sur sa propre identité, de devoir se définir en quelques termes. En tout cas après pas mal de réflexion, voici quelques réponses qui m’auront permis de m'orienter par la suite sur le contenu et sur l'orientation de l’identité graphique de mon site personnel, vitrine de ma personne sur le net et premier contact avec mon hypothétique future agence de stage.

  • « Qui suis-je ? Joyeux, empathique, audacieux, dynamique.»
  • «Que fais-je ? UX/UI design, front-end developpement»
  • «Qu’est-ce que je cherche ? trouver un environnement de stage
    et concevoir un TFE en accord avec mon identité.»

• - Le lieu : une ville jeune et dynamique.

  «Trouver un environnement de stage et concevoir un TFE en accord avec mon identité»

  Le stage dure une période de presque trois mois, ce qui représente environ 1/3 de l’année scolaire. En partant de ce constat, il m’est paru intéressant d’arriver à trouver un lieu et/ou une agence qui serait en rapport avec mes intentions de Travail de Fin d’Etude.

  A propos du TFE : ce dernier consiste à répondre à une problématique en imaginant une expérience interactive innovante, utile à son utilisateur. Les possibilités sont presque infinies et la difficulté première réside, pour ma part en tout cas, dans le fait de devoir faire un choix.

  Je ne m’attarderai pas plus sur ce sujet ici dans mon journal de stage, sache juste que je me suis orienté vers la thématique encore très générale du sport. (Mais si tu veux en savoir plus sur mon TFE, n’hésite pas, c’est dans mon dossier de production que ça se passe !

  Pour reprendre, concernant la recherche d’une agence pour le stage, je ne me suis pas dit “je vais d’abord chercher au plus près de chez moi”, mais plutôt “je vais d’abord chercher un endroit susceptible d'être favorable au développement d’idées de projets intéressants pour mon TFE”. Ainsi, mon coeur a tout de suite penché pour “roulement de tambour”…

  La ville de Lyon !

  Située en région Rhône-Alpes dans le Grand-Sud-Est de la France et d’une distance de 690 kilomètres de chez moi (Lille), on pourrait se demander pourquoi se casser la tête à partir aussi loin ! Eh bien, tout simplement car la ville à été désignée comme la plus sportive de France en 1961, et a toujours gardé son titre jusqu’à aujourd’hui.

  En ville, de nombreux coureurs lyonnais empruntent régulièrement les berges du Rhône ou de Saône. Aussi, avec ses collines, ses grands parcs ainsi que ses espaces naturels proches de la ville, Lyon offre aux joggeurs amateurs (ou confirmés) de multiples possibilités de pratiquer leur activité préférée. Bref : cette ville m’avaient l’air d’être toute désignée pour mes intentions !

• - l'agence : du sport et du design

  Maintenant que j’ai ma destination en tête, il me faut trouver l’agence de mes rêves. Hum, soyons fous : pourquoi ne pas taper sur google “sports et webdesign lyon”, sait-on jamais ?

  

  Coup de coeur instantané : moi qui pensais être une créature étrange en vue de mes passions pour le moins radicalement opposées , je découvre avec joie qu’il existerai apparemment un lieu, une agence où mes deux domaines de prédilection se rejoignent.

  Pour résumé, Extra est une agence qui trace sa route avec optimisme, malice et profesionnalisme depuis plus de 15ans, et a la particularité d’être composée de deux départements : le sport et la communication.

  

  Organisation d’évenements sportifs pour l’un, conception et rédaction sur écran et papier pour l’autre, ces deux sections s’enrichissent mutuellement de leurs expertises, tout en ayant en commun la curiosité, le challenge et par dessous tout l’humour et le plaisir de travailler ensemble.

  Apparemment chez Extra, courir, pédaler et se challenger sont une formalité, et le moindre temps libre est l’occasion de chausser ses baskets ou d’enfourcher son vélo. Je n’ai donc pas perdu de temps et j’ai de suite branché mon casque audio, mon clavier et mon cerveau. L’E-mail est écrit, il est envoyé… J’ai ma réponse, et elle est positive !

  

|Environnement de travail

Dimanche 01 Novembre 2015, voilà mes deux premières semaines de stage écoulées. Déjà, que le temps passe vite ! Je vous avais laissé, à la fin de l’article précédent, la veille de mon premier jour. Reprenons donc là où nous en étions, et apprenons en un peu plus sur mon agence temporaire et plus précisément sur l’équipe web.

• - l'équipe web : petite, mais costaud !

  Comme expliqué précédemment, l’agence est constituée de deux groupes de travail: le sport et la communication. Le groupe communication étant lui même scindé en deux sections bien distinctes, à savoir l'équipe de prépresse et celle du web.

  Ces deux équipes ne travaillent pas dans les mêmes locaux ni sur les mêmes projets: on pourrait considérer finalement la section web de l’entreprise à part entière, et c’est finalement en partie le cas puisque la fine équipe du web était auparavant une agence indépendante, qui s’est ralliée au groupe d'Extra il y a de cela quelques années.

  Je fais donc partie, le temps de mon stage, de cette équipe web. Petite présentation de mes 3 collègues de travail super badass:

  • - Laurent, en quelques mots ?

    Diplômé d'un Master 2 aux Gobelins en design interactif, il a travaillé en agence web avant d'évoluer en freelance avec de nombreuses agences et annonceurs. Fort de ses expériences, il a rejoint l'équipe Extra pour apporter son expertise sur la direction artistique web et l'ergonomie.

  • - Jean-Baptiste, en quelques mots ?

    Issu d'une formation Gobelins dans la communication et le multimédia,il a travaillé en agence web et en freelance avant de rejoindre Extra. Il est expert en développement d'interface avec une approche centrée utilisateur. Sa formation en communication visuelle assure un respect de la direction artistique pendant toutes les phases techniques du développement des projets.

  • - Vincent, en quelques mots ?

    Diplômé d'un Master 2 en Conception et Intégration Multimédia, il a travaillé pendant 5 ans pour l'Université de Lyon. Son expertise et sa maîtrise de multiples technologies web lui permettent de répondre à des problématiques variées. Il intervient aussi bien sur la mise en place de back-office personnalisé que sur le déploiement de solution e-commerce ou le développement d'application mobile.

  Comme vous pouvez le constater, ce n’est pas une grande équipe et justement : la force de ce petit groupe est sa pluridisciplinarité. En effet, tous les trois sont "touche-à-tout", avec évidemment leurs compétences et préférences respectives, mais en tout cas avec une polyvalence qui leur permet finalement de faire le travail de 10 personnes spécialisées dans un seul et même domaine.

  Pour ma part, autant dire que je me considère très chanceux de pouvoir travailler avec une petite équipe et pour cause: J’ai la chance de faire partie intégrante de l’équipe, d’avoir des responsabilités, d’apprendre énormément et de ne pas me retrouver avec la fameuse étiquette stéréotypée du stagiaire.

  D’ailleurs à la place, petit cadeau de bienvenue fort sympathique !

  

  ( Oui, je suis d’accord avec vous: ma pose-fake est digne d'une photo coorporate de la banque d'images d'iStock. ) Pour rétablir la vérité, voici ma réaction intérieure au vue de la marque à la pomme. Enfin, maintenant une chose est sûre : je n'ai aucune excuse pour ne pas faire du bon travail !

  

• - De l’UX,

  Le travail, parlons en: pour l’instant c’est génial! Laurent, Jean-Baptiste et Vincent ont tenu compte de mon profil et m’ont offert, dès la première journée, la possibilité de travailler l’UX d’un projet de taille. Lequel? Le mini-site interactif de la Fête des Lumières 2015, l’événement festif incontournable avec ses quelques 3 millions de visiteurs qui s’emparent de la capitale des gaules chaque premier week-end de Décembre.

  

  Mon rôle pour ce travail aura été de déterminer si l’expérience proposée était simple d’utilisation, avant tout compréhensible et claire pour l’utilisateur. Ainsi, sans rentrer dans les détails, j’ai simplement proposé à mes récents collègues de rajouter au site déjà presque terminé une page d’introduction permettant d’expliquer clairement le but du site et comment l’utiliser.

  

• - De l’UI…

  Aussi, j’ai été chargé de concevoir l’architecure de l’information et les wireframes du nouveau site du groupe M: une équipe aux compétences diversifiées et complémentaires accueillant architectes, économistes ext.

  

• - et du graphic design

  Enfin, j’ai travaillé sur la mise en page du contenu et des illustrations des différents articles du magazine APRIL: une fondation dont l’objet principal est de promouvoir une santé plus équitable.

  Laurent a créé un lieu imaginé et conçu spécifiquement pour accueillir et diffuser les ouvrages dans leur version numérique, Jean-Baptiste et Vincent l’ont intégré… Il me fallait maintenant l’habiller: faire en sorte que la composition générale du site soit harmonieuse, agréable à l’oeil et avec un style illustratif en adéquation avec le contenu des articles.

  Voici le résultat final avec quelques exemples d'illustrations :

  

  En conclusion, je prends mon pied! J’apprécie mon travail, ou plutôt le travail que l’on me donne à faire. Tout particulièrement en cette deuxième semaine avec le projet APRIL et pour cause: J’ai eu à faire des choses que je n’ai absolument pas l’habitude de faire et je trouve ça génial. J’en redemande d’ailleurs, car je crois que c’est bien ça qui m’anime et me fait lever avec le sourire tous les matins: sortir de ma zone de confort, le risque, la lutte, la possibilité de vaincre, le dépassement de soi.

|Podcast de mi-parcours ♫

Bien le bonjour ! Beaucoup de choses ont été faites depuis notre dernière rencontre, j'ai donc beaucoup de choses à te dire. Alors, j'ai pensé à toi, et pour t'éviter un découragement très probable à la vue d'un texte qui te semblerait interminable, je te propose tout simplement de démarrer l'enregistrement audio ci-dessous et de te laisser guider par ma douce voix ! À tout de suite, Quentin.

• - 02min15 : effektiv

  

• - 09min : centre hospitalier Saint Joseph Saint Luc

  

• - 11min18 : newsletter Parc Olympique Lyonnais

  

• - 12min10 : brake

  

• - 14min45 : l'agence

  

| Namur VS Lyon

Dans mes précédents articles, je vous avais parlé de mon environnement de travail au sein de l’agence. Aujourd’hui, après mon arrivée sur Lyon il y a deux mois déjà, je suis plus apte à vous expliquer mon expérience de stage d’un point de vue un peu plus global : les rencontres, la ville, la vie. Bref : l’environnement extérieur au travail est tout aussi important que le travail en lui même pour une expérience de stage vraiment inoubliable selon moi.

PS : Cette petite série d’illustrations intitulée “Namur vs Lyon” est purement subjective, relative à un vécu de seulement deux mois dans une région, une ville qui m’était alors inconnue jusque là. Elle ne transmet pas une vérité absolue et n’a pas pour but d’attiser la haine ou d’enclencher des débats interminables, juste de partager mon point de vue par rapport à mon stage, par rapport à MA propre expérience. Ce qui qui va suivre est simplement une mise en lumière des différences qui m’auront sauté aux yeux entre ces deux villes, un article qui est donc bien sûr à prendre au second degrés. Amis français, amis belges, bonne lecture !

- la météo

Sans surprise, le climat m’aura paru complètement différent à Lyon : passant d’un climat tempéré en Belgique à un climat de type semi-continental, autant vous dire que je suis en train de passer une partie de l’hiver la plus chaude que je n’ai jamais connue (et ça fait du biiiien ! )

- la boisson

Sans surprise également, la Belgique est reconnue mondialement en raison du nombre remarquable de bières produites sur son territoire ainsi que pour la variété de styles différents. Un moyen comme un autre de se réchauffer peut-être ? Quoi qu’il en soit les lyonnais, malgré une consommation d’alcool beaucoup plus variée, laissent néanmoins une petite place à la bière dans leur coeur. Je suis étonné d’ailleurs du nombre de bars à thème Belges dans la ville et du monde qui s’y retrouve chaque week-end !

- l'alimentation

Boire, c’est bien, manger… C’est conseillé. Et bien manger à Lyon, c’est même obligatoire ! En effet, la ville des lumière s’est autoproclamée capitale de la gastronomie. Si l’on en juge par la quantité de toques qui étoilent la région, par la qualité des produits disponibles, par ses spécialités, par ses “bouchons” et par l’amour passionné des Lyonnais pour la cuisine, je peux vous confirmer que ce titre n’est sans doute pas usurpé ! ( J’en ai fait les frais, ma productivité de l’après-midi a failli être réduite à néant suite à la digestion d’une truffade lyonnaise XXL un peu trop bonne à mon gout ). En conclusion : on mange (très) bien à Lyon. Mais, mention spéciale pour les friteries de Namur néanmoins : de temps en temps, rien ne vaut un morceau de viande dans une grosse paire de… Pains 🍔

- le sport

De ce côté là, juste… Impressionné ! Impressionné oui, par le nombre de personnes courant ou faisant du vélo, partout, tout le temps. A vrai dire, courir le long du Rhône est tellement agréable que je ne peux que comprendre ce nombre important d’adeptes. J’ai également apprécié la multitude de communautés bénévoles se retrouvant chaque jour ou presque pour faire découvrir à quiconque une activité sportive. Je remercie particulièrement les groupes “courir à lyon” et “street workout lyon” pour leurs évenements, leurs conseils et leur bonne humeur !

- le style vestimentaire

Je ne vous cache pas que j'ai clairement ressenti une grosse différence sur la façon de s’habiller des gens entre Namur et Lyon. Au delà de la simple tenue vestimentaire, c’est surtout la façon de se comporter qui marque mon esprit. A Namur ? Aucune ligne de conduite. Tout le monde s’habille de la façon qu’il souhaite, aucun préjugé. Les soirées étudiantes sont un bon exemple : beaucoup de membres de “cercles” se ramènent avec une sorte de veste de professeur de chimie remplie de mots doux et de taches de bière, mais ce n’est pas grave, au contraire : celà fait parti du “folklore” belge ! A Lyon, je sens clairement l’inverse : les personnes se regardent, se jugent dans le bus ou dans métro : tu es censé être un minimum bien habillé, en tout cas il est important d’être habillé de façon convenable, propre, élégante. (Je ne cache pas non plus que, indéniablement, la grande majorité des étudiantes rencontrées ici me paraît au premier abord beaucoup plus charmante et en quelque sorte plus inaccessible, mais la spontanéité et le je m’enfoutisme des Namuroises me manque un peu, quand même.)

- la vie

En conclusion, je ressens clairement une différence entre ces deux villes, mais l’important étant que chacune de ces cultures sont magnifiques à leur manière. Par dessus tout ? Je ressens une chaleur unique aussi bien à Namur qu’à Lyon, elles vivent à leur manière mais les gens ont bon vivre et on tout deux l’acceptation de l’autre ! Il y a bien sur des préjugés dont la majorité on été mentionné ci-dessus, mais ces derniers ne sont pas une barrière, ils sont une force. Alors, c’est sur que les frites Belges me manque en France et que le bon vin me manque en Belgique ! Mais au delà de ça, si je ne devais retenir qu’une seule chose de cette expérience de stage, de vie même, je le résumerai de cette façon : je ne suis plus un étudiant français en Belgique ou un étranger belge en France. Je suis désormais un ami belge en France et un ami français en Belgique, et ça... C’est quand même plutôt cool.

| Le début de la fin